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Dossier spécial

Localisation écoresponsable

La localisation des entreprises et des institutions est le plus grand facteur d’accessibilité physique et d’inaccessibilité des personnes aux services du quotidien et au marché de l’emploi. La localisation écoresponsable des activités non résidentielles contribue à la création de milieux de vie complets, au raccourcissement des distances, à la vitalité économique des collectivités, en plus de limiter les besoins en infrastructures et en services publics additionnels.

La localisation des entreprises et des institutions est le plus grand facteur d’accessibilité physique et d’inaccessibilité des personnes aux services du quotidien et au marché de l’emploi. La localisation écoresponsable des activités non résidentielles contribue à la création de milieux de vie complets, au raccourcissement des distances, à la vitalité économique des collectivités, en plus de limiter les besoins en infrastructures et en services publics additionnels.

Pourquoi la localisation des activités non résidentielles est-elle un sujet essentiel?

La plupart des déplacements ont pour destination un lieu d’emploi, d’études, de magasinage, de service, de soin ou encore de loisir. Puisque les entreprises, les institutions et les équipements publics sont des générateurs de déplacements, leur localisation a un effet direct : 

  • sur la mobilité observée des personnes et des marchandises et ses effets (p. ex. circulation, distances parcourues, choix modal);
  • sur les besoins d’infrastructures et de services de mobilité (p. ex. transport collectif, stationnement);
  • sur la fréquentation du secteur choisi;
  • sur le besoin d’aménager des espaces publics attrayants, confortables et sécuritaires.

La proximité des activités entre elles peut également avoir un effet de synergie économique et donc influencer la vitalité économique du territoire (en particulier, réduire les fuites commerciales). À l’inverse, le départ d’un gros employeur, d’une épicerie ou encore d’une SAQ peut avoir un effet domino sur les activités qui restent et les mettre en difficulté, voire entraîner leur fermeture. 

Des ressources incontournables

La loi de l ’éparpillement des activités

La localisation des entreprises, des institutions et des équipements publics est influencée d’une part par le marché immobilier et les stratégies d’affaires, d’autre part par la réglementation municipale, à travers les grandes affectations et le zonage. Or, les choix de localisation des dernières décennies ont dessiné une tendance lourde à l’éparpillement des activités sur le territoire, une des formes de l’étalement urbain.  

Aujourd’hui, dans tous les milieux et à différents niveaux, on observe un trop grand nombre de pôles d’activités, trop peu denses et trop éloignés du cœur de la collectivité pour être accessibles autrement qu’en automobile et pour se doter d’une desserte efficace en transport collectif. Par conséquent, les choix de localisation contribuant à l’éparpillement des activités soutiennent une dépendance à l’automobile, l’augmentation des distances parcourues et une exclusion des populations peu motorisées, sans parler de l’augmentation des coûts collectifs et autres impacts négatifs.  

Pour  éclairer sur les problèmes fondamentaux de l’éparpillement des activités:

Centralités et zones spécialisées

Quelle localisation éviterait d’alimenter l’éparpillement? Chaque activité a des emplacements optimaux, selon :

  • sa compatibilité pour cohabiter avec des milieux de vie habités, essentiellement évaluée à partir de sa génération de nuisances ou de risques (p. ex. poussière, bruit, explosion);

  • son rayonnement, donc la taille de son bassin de visiteurs (p. ex. bassin de chalandise ou d’emploi).

Faute de cohabitation souhaitable, une activité devrait s’implanter dans une zone spécialisée, comme une zone industrielle capable de contenir ses risques et nuisances, ou, pour des incompatibilités moins marquées, dans un secteur routier en dehors de milieux habités. 

Les collectivités ont intérêt à orienter les activités capables de contribuer à la qualité des milieux de vie non seulement dans des milieux de vie, mais en leur cœur, dans une centralité. Pour une activité qui attire ses visiteurs à l’échelle régionale (comme une entreprise avec des emplois de bureau), c’est la centralité régionale qui donnera le plus de bénéfices, tant pour l’activité que pour ses visiteurs et la collectivité. Une activité « de proximité»  peut quant à elle viser une centralité rayonnant à l'échelle du quartier ou du village aussi bien qu’une centralité régionale. 

Trois types de centralités à viser pour des localisations écoresponsables de bureaux. Source: Vivre en Ville.  

Pour  éclairer sur le rôle des centralités pour les choix de localisation

Pour des OGAT à la hauteur des défis contemporains et de la vision de la Politique nationale: un mémoire qui montre l’importance de la localisation des activités non résidentielles 

La localisation, une responsabilité sociale et écologique

Présente sous une forme ou une autre dans les certifications et approches LEED, ESG, ou encore B Corp, la localisation est un incontournable de toute démarche sérieuse en faveur de la responsabilité sociale et écologique. Elle se trouve pourtant dans l’angle mort de la plupart des décideurs, car elle est perçue comme un choix hérité, pour les bâtiments existants, ou comme un élément trop secondaire face aux critères de coût ou de délais de déménagement ou d’installation, ou encore face aux contraintes de gouvernance des choix de localisation qui émergent. 

Crédits attribués à une certification LEED v4 Nouvelle construction. Source: Vivre en Ville. 

Tandis que l’État revendique l’exemplarité et les entreprises, leur statut de bons citoyens corporatifs, les décisions à faible indice d’écoresponsabilité se multiplient, au détriment de l’accessibilité des visiteurs, de la qualité des milieux de vie, de l’économie locale et de l’environnement.  

Pour creuser des cas concrets:

Vers la localisation écoresponsable

Planifier la localisation écoresponsable

Les instances municipales peuvent s’appuyer sur quatre grands principes de localisation :

Source: Vivre en Ville.

Pour outiller les acteurs municipaux:

Choisir la localisation écoresponsable

Les entreprises et institutions qui cherchent pour leurs locaux un emplacement à haute valeur ajoutée et qui réduit leur empreinte écologique peuvent observer quatre principes similaires et choisir : 

Source: Vivre en Ville.

Pour outiller les entreprises:

Pour aller plus loin