Le Québec se mobilise pour améliorer l’environnement sonore
Les 12 et 13 novembre 2019, Vivre en Ville a participé aux premières Journées du Bruit Environnementales, organisées par le ministère de la santé et des services sociaux en collaboration avec plusieurs ministères et organisations. Ces journées ont été une occasion pour rappeler que le bruit est une véritable pollution auquel nous devons nous attaquer pour en réduire les effets.
Apprenez-en plus sur le projet Bruit de Vivre en Ville
Le bruit peut déranger, stresser et rendre malade (audition, sommeil, système cardio-vasculaire, etc.). C’est un problème de santé publique reconnu qui impacte quotidiennement plus de 16% des Québécois. En 2018, le cout social du bruit s’élève à 871 M$ au Québec. De plus, un environnement trop bruyant peut perdre en qualité et en attractivité. Dans cette mesure, une meilleure gestion de cette pollution s’impose. Il faut trouver le juste équilibre entre dynamisme économique et tranquillité pour assurer le développement de milieux viables.
La pluridisciplinarité des intervenants et des participants a démontré que la gestion du bruit environnemental implique des expertises, ressources et responsabilités partagées (ministères et organisations gouvernementales, élus et professionnels municipaux, acousticiens, universités, professionnels en santé, citoyens, organisations environnementales, etc.). Selon Bruno Vincent, Directeur d’Acoucité, l’Observatoire de l’environnement sonore de la Métropole de Lyon, la lutte contre le bruit est un chantier partenarial qui nécessite la mobilisation des milieux de la recherche et municipaux pour développer de meilleures stratégies de gestion.
Lors de ces Journées, Vivre en Ville a présenté des grandes stratégies pour améliorer l’environnement sonore. Premièrement, l’approche préventive est la plus efficace. Il faut réduire le bruit à la source, dès la conception des projets pour réduire les nuisances potentielles. Les documents de planification et d’urbanisme font partie des meilleurs outils pour prévenir et réduire le bruit. Deuxièmement, une gestion du bruit efficiente est transversale et intégrée. Le bruit est étroitement lié aux problématiques air, climat, efficacité énergétique et sécurité routière tant d’un point de vue des sources que des solutions. Il faut considérer toutes ces dimensions d’un seul bloc pour des actions convergentes, cohérentes et cobénéfiques.
Pour conclure, intégrez le bruit à ce que vous faites déjà, de la planification à la construction et selon une approche préventive, transversale et collaborative. Enfin, considérez que la gestion du bruit environnemental est une opportunité pour bonifier vos stratégies air-climat-énergie, mais aussi pour bâtir des milieux de vie plus agréables et attrayants!
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Date de publication 21 novembre 2019
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