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Comment diminuer l’empreinte carbone d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie ?

Les matériaux utilisés pour la construction, la consommation énergétique ou encore le potentiel de revalorisation à long terme sont autant d’éléments à considérer pour réduire l’empreinte écologique d’un bâtiment. Souvent, les mesures prises joueront un rôle majeur sur la santé des occupants et le confort du bâtiment.

Vivre en Ville

Avec l’augmentation prévue des vagues de chaleur et canicules en été et des phénomènes de gel et de dégel en hiver, la performance énergétique des bâtiments n’est plus optionnelle. Améliorer la performance énergétique d’un bâtiment ne suffit toutefois pas à limiter son empreinte écologique. L’ensemble du cycle de vie, au-delà de la consommation d’énergie pendant l’exploitation du bâtiment, est à considérer : l’extraction, la fabrication et le transport des matériaux de construction (carbone intrinsèque), les déplacements des habitants, les futurs usages du bâtiment et son éventuel recyclage sont autant de sources d’émissions de GES.

Source : Vivre en Ville

Pourquoi passer à l’action ?

  • Être prêt pour un futur code de construction du Québec qui pourrait bientôt intégrer un volet efficacité énergétique.
  • Diminuer la facture énergétique des occupants et gestionnaires et leur apporter un maximum de confort.
  • Être moins dépendant du réseau d’électricité pour une meilleure résilience aux changements climatiques : la température intérieure du bâtiment reste confortable plus longtemps et les énergies renouvelables locales sont toujours disponibles si couplées à un système de stockage.
  • Transformer ses pratiques pour diminuer l’impact environnemental des constructions.

Chiffres clés pour comprendre les enjeux 

Explorer les solutions pour développer des bâtiments bas carbone



Limiter les besoins de consommation énergétique

 Bonnes pratiques

  • Conception bioclimatique : isolation, orientation du bâtiment et des ouvertures selon l’ensoleillement, etc.
  • Appareils électroménagers faiblement consommateurs d’énergie (ou encourager les futurs occupants à y recourir).
  • Récupération de la chaleur : aux sorties d’air, sur les eaux grises, etc.
  • Ventilation selon les besoins : si la ventilation naturelle n’est pas suffisante, privilégier des équipements de ventilation mécanique contrôlée avec sonde de CO2 et d’humidité ainsi qu’une option d’activation manuelle.

La Maison Productive à Montréal

Située à Montréal, La Maison Productive comprend à la fois un bâtiment rénové et l’ajout d’un bâtiment neuf. Le projet a été conçu selon le concept Zero Energy Development de Zed Factory.

Source : Gwenaël Lemarchand

Limiter les consommations énergétiques liées aux transports des occupants

Bonnes pratiques

Consultez la stratégie Location et mobilité

Coopérative d’habitation Le Coteau vert à Montréal

À proximité direct d’une station de métro, ce sont seulement douze cases de stationnement pour 155 logements dont quatre pour des véhicules en autopartage qui ont été aménagées.


Source : Vivre en Ville 

Mutualiser et partager le réseau d’énergie

Bonnes pratiques

Boucle énergétique de quartier, idéalement à usage mixte entre résidentiel, commercial et bureaux pour des consommations d’énergie lissées dans le temps.

Technopôle Angus à Montréal

Tous les bâtiments du quartier (à partir de la phase 1 de la cité Angus) sont reliés par une boucle énergétique. L’énergie (chauffage ou rafraîchissement) est stockée et partagée entre les activités commerciales et résidentielles qui n’ont pas les mêmes besoins aux mêmes moments. Par ailleurs, cette boucle énergétique réduira de 26% les émissions de GES associées au chauffage et à la climatisation (selon un modèle canadien de calcul), en plus des économies prévues grâce au travail de conception énergétique performante pour chaque bâtiment.

Source : Énergère 

Choisir une source d’énergie appropriée

Bonnes pratiques

Même si l’hydroélectricité est parmi les énergies qui émettent le moins de CO2, elle a un réel impact environnemental et doit pouvoir être partagée entre tous les usagers sans augmentation de la demande de pointe. Par ailleurs, le réseau demeure vulnérable aux aléas climatiques : verglas et tempêtes pour les réseaux aériens, augmentation des précipitations pour les barrages électriques.

  • Produire de l’électricité et de la chaleur localement (panneaux solaires, géothermie etc.) et la stocker pour une plus grande résilience.
  • À minima, prévoir les éléments structuraux et les passages de conduites pour l’installation de panneaux solaires dans une phase ultérieure : notion de « solar ready » ou « prêt pour le solaire ».

Zibi à Gatineau

Dans le futur quartier Zibi à Gatineau et Ottawa, la chaleur dégagée par le processus de production de l’usine de papiers et cartons voisine sera récupérée et réinjectée dans la boucle énergétique de quartier.

Source : Windmill Development Group

Réduire l’empreinte carbone liée aux matériaux de construction

Bonnes pratiques

  • Réduction des quantités de matériaux nécessaires (valorisation de bâtiments existants, choix de conception etc.).
  • Choix de matériaux à faible impact carbone sur l’ensemble de leur cycle de vie, d’autant plus important pour les matériaux de structure : locaux, biosourcés comme le bois, peu énergivores lors de la pose et réutilisables ou recyclables, etc.

Les Habitations Sainte-Germaine-Cousin à Montréal

Un béton à base de ciment Contempra a été utilisé pour ce projet. À un coût équivalent et doté des mêmes qualités, notamment au niveau de la résistance et de la durabilité, la fabrication de ce ciment est moins énergivore et permet de réduire d’au moins 10 % les émissions de CO2 par rapport à un ciment Portland régulier. Pour réduire l’empreinte écologique du projet, les matériaux de provenance locale et les plus naturels possibles (lin, jute, etc.) ont aussi été privilégiés.

Source : Rayside Labossière 
Notice bibliographique recommandée :

VIVRE EN VILLE (2021). Comment diminuer l’empreinte carbone d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie ? Vivreenville.org.

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