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Comment réduire l'impact des déplacements des occupants et profiter de la vitalité du quartier?

Localisation et mobilité

Grâce à une localisation optimale et à la possibilité de se déplacer facilement en transports collectifs, à pied ou en vélo, un projet immobilier peut favoriser une mobilité plus durable, tout en participant à la vitalité d’un quartier. Cela simplifie aussi le quotidien des occupants les plus vulnérables, qui ne disposent pas forcément d’une automobile!

Vivre en Ville

Quel est le lien entre localisation et émissions de gaz à effet de serre?

L’accent est souvent mis sur l’efficacité énergétique, mais la question de la localisation des projets résidentiels est tout aussi essentielle dans la lutte contre les changements climatiques. L’emplacement d’un logement a un impact majeur sur les émissions de gaz à effet de serre reliées au transport de ses occupants. Les nombreux kilomètres qu’ils parcourent chaque jour dans une voiture peuvent limiter ou annuler tous les efforts effectués pour diminuer l’impact écologique d’une habitation. Plus les bâtiments résidentiels sont concentrés dans des secteurs denses, mixtes et desservis par les transports en commun, moins les habitants auront besoin d’une voiture pour leurs déplacements du quotidien.

Localiser un projet dans un quartier déjà urbanisé et desservi par des infrastructures urbaines, c’est aussi préserver des milieux naturels et des sols non imperméabilisés qui participent entre autres à réguler le climat, à se protéger des inondations ou à assurer une certaine autonomie alimentaire.

Source : Vivre en Ville

Pourquoi passer à l’action ?

  • La localisation optimale d’un projet immobilier est l’un des principaux arguments de vente : réduire son temps de navettage et avoir une école à distance de marche constituent des priorités pour de nombreux ménages.
  • La présence de commerces et de services courants (épicerie, cafés et restaurants, activités sportives et culturelles) constitue un attrait indéniable.
  • Réduire les espaces consacrés aux voitures diminue le coût du projet et permet de libérer de l’espace pour un parc par exemple.
  • Un projet qui mise sur les transports actifs et collectifs favorise l'activité physique et le bien-être de ses occupants, contribuant à leur santé globale.

Chiffres clefs pour comprendre

  • 12 à 38% : c'est l'augmentation du prix de chaque unité de logement imputable aux normes minimales de stationnements 
  • 500 mètres c'est la distance acceptable pour accéder au bus depuis son domicile 
  • 8 à 10 c'est le nombre de véhicules privés qu'un seul véhicule en autopartage peut remplacer, évitant ainsi la production de 11 à 17 tonnes de gaz à effet de serre
  • 12 à 20 mètres carrés : c'est la superficie d'une case de stationnement, un espace précieux qui peut être investi autrement, pour améliorer les logements et leurs aménagements extérieurs

Explorer les solutions

pour une localisation optimale et une mobilité plus durable

Bien localiser le projet

Bonnes pratiques

Privilégier un site favorisant les déplacements actifs, pour toutes et tous (incluant les aînés et les personnes à mobilité réduite) :

  • Situé dans un milieu déjà urbanisé (valoriser des terrains peu optimisés comme des stationnements de surface ou des terrains en friche);
  • À moins de 15 minutes de marche d’un service de transport collectif structurant;
  • Avec des commerces, des services et des équipements accessibles à pied (épicerie, école et autres destinations courantes dans un rayon de 2 km);
  • Connecté avec les axes cyclables de proximité.

Les Habitations Sainte-Germaine-Cousin à Montréal

Ce projet offre un milieu de vie complet à ses occupants. Ces derniers, aînés autonomes ou semi-autonomes, peuvent accéder à un grand nombre de services à pied, comme le CLSC, la bibliothèque ou encore la maison de la culture. Le site est desservi par deux circuits d’autobus et une navette gratuite permet aux occupants de se rendre à l’épicerie une fois par semaine et au centre commercial une fois par mois.

Source : Rayside Labossière 

Faciliter la vie des piétons et des cyclistes

Bonnes pratiques

Pour les piétons :

  • Entrée principale connectée au trottoir;
  • Cheminements piétonniers sécuritaires et pratiques qui évitent les détours;
  • Connexion avec les rues et les espaces verts voisins;
  • Façade et aménagements paysagers donnant sur le trottoir traités avec soin;
  • Stationnements en façade et entrées charretières évités ou minimisés;
  • Rangement pour les poussettes.

Pour les cyclistes :

  • Rampes d’accès pour franchir les dénivelés;
  • Rangements facilement accessibles, abrités et sécuritaires;
  • Supports à vélo pour les visiteurs à proximité de l’entrée principale;
  • Connexion avec les axes cyclables de proximité.

Les Allées de Bellevue à Québec

Les entrées principales des logements sont axées sur les piétons et connectées au trottoir via un circuit piétonnier éclairé et planté. Une piste cyclable a été ajoutée au projet pour relier les bâtiments au réseau de la Ville de Québec.

Source : Vivre en Ville

Repenser les besoins en stationnement

Bonnes pratiques

  • Négocier à la baisse le ratio minimal de stationnement exigé par la municipalité;
  • Réserver plusieurs cases de stationnement à l’autopartage;
  • Vendre ou louer les cases de stationnement en sus des unités d’habitation;
  • Installer des bornes de recharge pour véhicules électriques;
  • Offrir aux occupants un abonnement au réseau de transport en commun ou une adhésion à l’autopartage en guise d’alternative à l’offre d’un ou deux espaces de stationnement par unité d’habitation;
  • Mutualiser les places de stationnements à l’échelle de l’îlot ou du quartier;
  • Privilégier les implantations de stationnements en sous-terrain pour créer d’avantage des espaces verts extérieurs.

Technopôle Angus à Montréal

Les besoins de stationnements sont calculés à l’échelle du quartier et mutualisés. Des emplacements sont également réservés à l’autopartage. À terme, la SDA aimerait mettre en place une gestion dynamique des places de stationnement pour que les places non occupées pendant un laps de temps puissent être louées à d’autres usagers, par exemple celles des commerces pour les habitants.

Source : Provencher Roy

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