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Comment contribuer au bien-être des occupants d'un bâtiment ?

Aménager des bâtiments résidentiels résilients (ou adaptables) aux changements climatiques est essentiel pour assurer leur durabilité et leur qualité, mais aussi et surtout pour diminuer la vulnérabilité des occupants en leur permettant de mieux faire face aux aléas climatiques.

Source : Vivre en Ville

Vulnérabilité et résilience, de quoi parle-t-on ?

Au Québec, les bâtiments sont déjà soumis à une grande variabilité climatique. Mais les aléas climatiques futurs, plus fréquents et plus intenses, constituent des défis supplémentaires pour leur conception, leur réalisation et leur entretien : usure prématurée, défaillances de l’enveloppe, coupures de courant, etc.

Outre les bris ou les dégradations du bâtiment en lui-même, les impacts sur la santé des occupants, comme les difficultés à surmonter la chaleur ou encore le stress, sont souvent oubliés. Ces effets seront d’autant plus marqués pour les personnes qui sont dans une situation de vulnérabilité. Une personne est dite vulnérable aux changements climatiques lorsqu’elle est exposée aux aléas (fortes précipitations, vagues de chaleur, etc.), qu’elle y est sensible et qu’elle n’a pas la capacité d’y faire face (par exemple des aînés isolés ou des ménages à faibles revenus résidant dans un îlot de chaleur).

Les clés d’un projet résilient résident donc à la fois dans la mise en place de mesures sociales pour les occupants et de mesures techniques pour le bâtiment. Pour ce faire, il est possible de diminuer l’exposition aux aléas (choix du lieu d’implantation du projet par exemple) et de contribuer aux capacités à faire face du bâtiment et des occupants (équipements électriques à l’étage, clapets anti-retours pour les égouts, aménagement d’espaces communs de socialisation).

Source : Vivre en Ville 

Pourquoi passer à l’action ?

  • Réduire les frais de réparation et d’entretien et assurer une valeur durable au bien (en vue d’une revente par exemple) en concevant un bâtiment résistant aux aléas climatiques futurs.
  • Anticiper le futur code de la construction canadien qui évolue vers des exigences de résilience.
  • Anticiper les attentes des financeurs et des assureurs sur le sujet (exigences de performance réelles, etc.).
  • Limiter les changements de locataires grâce à des logements confortables en toutes saisons.

Chiffres clefs pour comprendre

Explorer les solutions pour favoriser la résilience

Diminuer l’exposition aux aléas climatiques et à leurs effets

Bonnes pratiques

  • Ne pas construire en zone potentiellement inondable : étudier le contexte au-delà de la réglementation. Les zones côtières sont à éviter du fait des phénomènes d’érosion. Considérer les ouvrages et les aménagements de protection comme vulnérables.
  • Prendre des mesures adéquates si le site est localisé dans un îlot de chaleur urbain. 
  • Prendre des mesures pour limiter l’impact des fortes précipitations. 
  • Recourir à une ventilation avec filtre pour conserver un air intérieur sain en cas de pollution ou lors des pics saisonniers de pollens dans l’air. Les changements climatiques influencent la durée de la saison pollinique et la concentration de pollens dans l’air.

Les Allées de Bellevue à Québec

Le pavé alvéolé est utilisé pour limiter l’impact des fortes précipitations tout en maintenant des surfaces carrossables utilisées de façon ponctuelle. Cela permet aux véhicules (d’urgence, camion de déménagement, etc.) d’accéder plus facilement aux logements sans nuire à la percolation de l’eau ni au paysage de la cour.

Source : Vivre en Ville 

Concevoir un bâtiment résistant aux aléas climatiques

Bonnes pratiques

  • Dimensionner des toitures capables de supporter des charges importantes du fait des précipitations accrues et des phénomènes de redoux en hiver.
  • Choisir des matériaux extérieurs et de façade résistants aux vents et aux phénomènes de gels et dégels en hiver mais aussi à la chaleur ou encore aux fortes précipitations en été. Éviter par exemple la création de barrières de glace en bordure de toitures avec des conséquences sur les infiltrations d’eau, les gouttières et les risques pour les piétons qui circulent près des bâtiments.
  • Aménager des espaces verts et de rétention des eaux pluviales qui ont aussi le mérite d’apporter de la fraîcheur en été. 
  • Compléter les toitures végétales avec un équipement de rétention des eaux pluviales.
  • Utiliser des végétaux indigènes résistants à la sécheresse et aux fortes pluies (les précipitations estivales devraient augmenter en quantité de pluie mais diminuer en fréquence créant des ruissellements et, paradoxalement, un phénomène de sécheresse des sols).
  • Conserver un fonctionnement acceptable du bâtiment en cas de coupure d’électricité : production locale d’énergie renouvelable et stockage, conception bioclimatique d’un bâtiment, design passif.
  • Planter des haies pour protéger des bourrasques de vent.
  • Éviter de placer les équipements mécaniques, de ventilation et électriques au sous-sol ou rez-de-chaussée.

Micro-réseau à Lac Mégantic

30 bâtiments du centre-ville, dont des bâtiments résidentiels, seront reliés à un réseau local électrique fonctionnant de façon autonome en cas de panne sur le réseau général. L’énergie électrique sera produite grâce à des panneaux solaires en toiture et stockée dans des batteries. Les locataires auront la possibilité de gérer à distance leur système de chauffage pour limiter les consommations et seront accompagnés et sensibilisés dans l’utilisation de leurs équipements.

Source : Hydro-Québec 

Aménager des espaces de socialisation

Bonnes pratiques

Pour beaucoup de personnes vulnérables, le lien social de qualité favorisant l’entraide est essentiel pour faire face aux changements climatiques comme les aînés dans le cadre des vagues de chaleur par exemple :

  • Toitures aménagées;
  • Espaces verts conviviaux permettant, par exemple, de faire de l’agriculture urbaine;
  • Salle multifonctionnelle commune;
  • Corridors d’entrées mutualisés ;
  • Au besoin, créer une salle commune climatisée qui permet d’offrir un espace de rafraîchissement et de socialisation lors des grandes chaleur.

Cohabitat à Québec

Dans ce projet de 42 logements, les habitants ont aménagé un vaste espace commun comprenant une grande cuisine, un salon/salle à manger, des chambres d’invités et une salle de jeux pour les enfants. La maison commune de 785 m2 est tout aussi fonctionnelle et accueillante pour les aînés que pour les plus jeunes.


Source : Vivre en Ville 

Faciliter l’utilisation optimale du bâtiment à l’usage

Bonnes pratiques

  • Informer le gestionnaire ou les futurs occupants de l’utilisation des équipements (rythme d’entretien, gestion et réglages dans les logements, etc.) à travers un guide et une formation (crédits dans le cadre de la certification LEED).
  • Utiliser des équipements permettant aux occupants de suivre leur consommation énergétique.
  • Prévoir des cheminements piétons faciles à déneiger, avec une pente pour l’écoulement de l’eau etc.

Les Habitations Trentino - La Cité verte

Le gestionnaire du bâtiment a rencontré les occupants environ un an après la livraison du bâtiment pour connaître leur confort et comprendre leur utilisation des équipements du bâtiment. Des ajustements ont été apportés à la suite de ces entrevues et un document d’accueil est systématiquement remis aux nouveaux locataires pour les aider à prendre en main les aspects plus techniques du logement.

Source : Vivre en Ville

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