Vallée du Guyoult, Dol-de-Bretagne
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Voir sur Google MapsCréation de bassins paysagers de gestion de crues accessibles au public
Espace commun résilient Aménagement de berges Inondation en eau libre
En 2002, la Ville de Dol-de-Bretagne a décidé de renaturaliser la Vallée du Guyoult afin de réduire ses risques liés aux inondations. Sur une superficie de 18 hectares, plusieurs interventions ont été réalisées telles que le retrait des digues, l’aménagement de bassins paysagers ou encore la restauration d’habitats naturels.
Détails sur le projet
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Statut
Complété en 2009 -
Porteur du projet
Ville de Dol-de-Bretagne -
Type d’espace commun résilient
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Type d’aménagement de berges
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Milieu d’intervention
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Contexte lié aux inondations
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Description du projet
À la suite d’une étude hydraulique parue en 2002, la Ville de Dol-de-Bretagne a décidé d'entreprendre une vaste opération de renaturalisation de la Vallée du Guyoult ayant pour objectif de réduire les risques d’inondations des quartiers centraux en redonnant de l'espace de liberté au cours d'eau. À cet objectif principal se sont ajoutés ceux de favoriser l'installation de niches écologiques et de créer des espaces accessibles au public en proposant des cheminements de découvertes variés et des points d’observation faunique.
Dans le cadre d’un projet initial de création d’un plan d’eau de loisir, une partie des acquisitions foncières remonte au début des années 1990. Ce site constituait un espace asséché, où les digues plantées de peupliers et complètement embroussaillées constituaient de véritables barrières rompant tout lien physique et visuel avec le fleuve. En 2002, suite à l’absence d’accord amiable avec les propriétaires, la Ville a été contrainte d’exproprier les quinze hectares de terrains non constructibles restant à acquérir pour la tenue du projet.
Sur une superficie totale de 18 hectares, plusieurs interventions ont été réalisées en 2008 incluant le retrait des digues, l'aménagement de deux bassins paysagers ainsi que la restauration de plusieurs habitats naturels tels que des marais, des mares permanentes et une prairie. Le cours d'eau est ainsi redevenu visible pour la population environnante et huit connexions ont été aménagées avec les quartiers voisins pour accéder au réseau de plus de cinq kilomètres de sentiers et de passerelles piétonnières. Le site est ouvert au public en 2009.
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Retombées
Deux réservoirs de stockage d’une capacité totale de 80 000 mètres cubes ont été créés. Le réservoir principal, d’une capacité de 60 000 mètres cubes, se remplit automatiquement par une vanne à clapet asservie au débit du Guyoult. Lorsque ce réservoir est plein, le second, d’une capacité de 20 000 mètres cubes, se remplit à son tour par une vanne murale à commande manuelle. Les deux réservoirs d'expansion des crues permettent de ramener les effets d'une crue de récurrence 50 ans à ceux d’une crue de récurrence 20 ans.
Dès le premier hiver, l’efficacité de cet aménagement a pu être prouvée puisque le réservoir principal a été rempli durant plusieurs jours, évitant l’inondation des quartiers les plus bas de la Ville.
Autres informations
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Partenaires du projet
Bureau d'étude SAFEGE, Atelier du Marais, Direction départementale des territoires et de la mer, Office national de l'eau et des milieux aquatiques
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Liens utiles
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Références
CEREMA (2015). Préserver les zones humides pour la gestion des crues et des eaux, Milieux humides et aménagement urbain : dix expériences innovantes, Éditions du Cerema. 240 p. (Collection Connaissances)
CEREMA (2020). “Préserver les zones humides pour la gestion des crues et des eaux pluviales”, Cerema. [https://www.cerema.fr/fr/actualites/preserver-zones-humides-gestion-crues-eaux-pluviales] (consulté le 20 juin 2024)
Le fleuve du Guyoult, petit fleuve côtier qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel en France, a été endigué dès le 13e siècle. Cette artificialisation a été en partie responsable des montées rapides du niveau de l'eau en milieu bâti, avec l’intensification des pratiques agricoles, la suppression de bosquets d’arbres, le drainage des terrains et l’imperméabilisation des sols due à l’urbanisation du territoire. Des inondations se produisaient au sein des quartiers les plus bas de Dol-de-Bretagne même lors de pluies récurrentes, et ce, jusque dans les années 1990.