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Type de milieu

Écoquartier D’Estimauville, Québec

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Requalification d’un centre commercial

Date de mise à jour: 14 avril 2025

Infrastructure naturelle Habitation abordable Diversité résidentielle Requalification Espace public Projet d'ensemble Mixité d'activités

La Ville de Québec a transformé l’ancien site commercial en déclin des Galeries Sainte-Anne pour en faire un milieu de vie où les espaces verts et publics sont abondants. Les personnes qui y résident profitent d’une localisation avantageuse, près des commerces et services d’une rue commerciale et d’un grand parc situés aux abords de l’écoquartier.

Détails sur le projet

  • Statut

    En construction *En date du 14 avril 2025, trois phases sur quatre ont été livrées, de nouveaux projets immobiliers verront le jour à partir de 2024 ou 2025.
  • Type de milieu
    Urbain
  • Occupation préalable du site

    Industrielle
    Commerciale
    Stationnement

Vue avant / après

  • Superficie du site

    9 hectares
  • Porteur du projet de la planification d'ensemble

    Ville de Québec
  • Maîtrise foncière

    Publique
  • Usages prévus

    Habitation
    Institution
    Bureau et service
    Parc et espace vert
  • Nombre de logements total prévus

    987
  • Nombre de logements à but non lucratif total prévus

    70
  • Densité résidentielle brute prévue

    109 log./ha
  • Modes d'occupations prévus

    Copropriété
    Location
  • Modes de tenure prévus

    Collectif
    Privé

Plan du quartier

  • Description du projet

    Une diversité d’habitations et d’activités qui répond aux besoins du milieu

    Le quartier offre des logements de différentes tailles, notamment prévus pour répondre aux besoins des familles. En date du 14 avril 2025, on y comptait : 

    • 34 maisons en rangée détenues en copropriété, dont les ménages ont pu bénéficier d'un prêt sans intérêt de 9% du prix d'achat de l’habitation grâce au programme Accès Famille de la Ville de Québec;

    • 322 logements offerts en location, au sein de différents immeubles multilogements; 

    • 70 logements sociaux et communautaires, regroupés dans le complexe Un Toit Vert, géré par l’organisme à but non lucratif Un Toit en Réserve. Le nombre de logements sociaux représente donc à ce jour environ 20% du nombre total de logements de l’écoquartier. 

    De plus, le siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui emploie 1850 personnes et abrite un centre de la petite enfance de 63 places, se trouve également dans l’écoquartier. 

    Une multitude d’espaces verts et publics accessibles à tout le monde

    L’offre d’espaces extérieurs de qualité était au cœur des objectifs de la Ville lors de la création de l’écoquartier. Au nord de celui-ci, la place publique des Goglus comprend plusieurs aménagements: des balancelles pour adultes, des fontaines d’eau, des abreuvoirs pour chiens et des végétaux variés. Elle aura également pour vocation de lier l’écoquartier au futur pôle d’échanges du tramway. 

    Au centre de l’écoquartier, le parc des Gazouillis propose une aire de jeux pour enfants ainsi qu’une aire de rassemblement pour le voisinage. 

    Au sud de l’écoquartier, un jardin communautaire permet aux personnes qui habitent le secteur de réserver une des 88 parcelles mises à disposition. 

    L’écoquartier se trouve enfin à quelques minutes de marche du parc du Domaine Maizerets. 

    Des aménagements de rues durables et une attention particulière accordée aux infrastructures naturelles 

    Sur le plan de la mobilité, la Ville a porté une attention particulière à la façon d’aménager l’emprise publique de certains tronçons de rues afin d’en assurer la multifonctionnalité.  

    Sur la Rue des Moqueurs, elle a procédé à l’aménagement de banquettes multifonctionnelles regroupant une multitude de composantes (des arbres d’alignement, des supports à vélos, des bancs, les conteneurs pour matières résiduelles, etc.), ce qui a permis de consacrer le reste de l’espace à de larges trottoirs sans entraves. D’autre part, elle a réduit la place accordée à l’automobile, en aménageant des chaussées plus étroites et en limitant le nombre de cases de stationnement sur rue. La Rue des Gros-Becs a pour sa part été aménagée, sur une grande partie de son son tracé, comme une rue partagée.

    Divers aménagements de gestion naturelle des eaux pluviales ont été prévus, dont deux bassins de rétention, des noues de drainage, des lits de plantation ainsi que des stationnements et allées piétonnes perméables. 

    Une gestion des matières résiduelles innovante

    Enfin, les matières résiduelles de l’écoquartier font l’objet d’une collecte centralisée à l’aide de contenants enfouis dans le sol.  Des bornes de petites dimensions permettent d’optimiser l’espace et la profondeur du conteneur favorise également la compaction naturelle des matières.

  • Faits saillants de la démarche

    Quelques années après le dévoilement initial du projet en 2010, la Ville de Québec annonçait, en 2012, que la construction de l’écoquartier allait être pilotée par le groupe Leboeuf Immobilier. Elle avait alors procédé par appel d’offres et avait cédé ses terrains au groupe qui devenait le seul promoteur du projet. Toutefois, un an plus tard, le promoteur fut forcé de se retirer puisque la rentabilité du projet proposé lors de l’appel d’offres n’était plus assurée. Le redéveloppement du site a alors été mis sur pause pendant quelques années. Vivre en Ville a d’ailleurs eu le mandat d’accompagner la Ville dans l’élaboration de la vision de l’écoquartier. 

    À partir de 2015, la Ville s’est montrée proactive pour transformer le secteur D’Estimauville en décidant de prendre en charge elle-même le développement des terrains. Cette façon de faire, peu commune à l’époque au Québec, a permis à la Ville de vendre à la pièce les terrains à des promoteurs privés, pour qui le développement devenait alors plus attrayant, car moins risqué et plus facile. Cela a également permis, grâce à la maîtrise foncière municipale, de diversifier l’offre résidentielle et les caractéristiques architecturales des constructions. 

    La Ville a été en mesure de contrôler finement les projets de construction puisqu’elle a pu répartir ses exigences de qualité du projet entre la réglementation (de zonage et de construction) et le contrat par des appels d'offres évalués sur des critères de qualité du projet, et non uniquement sur le prix offert.

  • Défis et écueils

    Les quelques écueils sont surtout liés à la localisation de l’écoquartier. Bien que celui-ci soit situé près d’un noyau commercial, il est également bordé par deux grands boulevards où il était moins attrayant de se déplacer autrement qu’en voiture, notamment à pied ou à vélo. De plus, l’école la plus proche est assez éloignée puisqu’elle se trouve à plus de 1,3 kilomètre de distance ce qui équivaut à 20 minutes de marche pour s’y rendre.

Autres informations

  • Partenaires du projet

    • Vivre en Ville (accompagnement dans la planification du projet)
    • TERGOS Architecture
  • Coûts et financement

    Depuis 2013, les coûts de réalisation des écoquartiers D’Estimauville et Pointe-aux-Lièvres (Écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres - consulter l'étude de cas) sont estimés à 70 millions de dollars pour la Ville de Québec. Une aide financière de 23,5 millions de dollars du gouvernement du Québec lui a été octroyée pour la réhabilitation de terrains contaminés de l’écoquartier d’Estimauville et de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. En ce qui concerne les logements sociaux, ils ont été financés en partie par le programme AccèsLogis de la Société d’habitation du Québec (SHQ).

  • Références

    GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2018). «Revitalisation de la Pointe-aux-Lièvres et D'Estimauville: le gouvernement du Québec octroie 23,5 M$ à la Ville de Québec». [En ligne] (consulté le 14 janvier 2025). 

    LEBEL, Alexandre (2018). «Évaluation d'impact sur la santé de l'Écoquartier D'Estimauville: Rapport exécutif Health Impact Assessment on the D'Estimauville Green Neighbourhood: Executive report». [En ligne] (consulté le 26 février 2025).

    RADIO-CANADA (2013). «Écoquartier D'Estimauville: le promoteur se retire du projet», Radio-Canada. [En ligne] (consulté le 25 février 2025).

    RADIO-CANADA (2017). «Un premier chantier résidentiel à l’écoquartier D’Estimauville», Radio-Canada. [En ligne] (consulté le 25 février 2025).

    RICARD-CHÂTELAIN, Baptiste (2020). «Combien ont coûté les écoquartiers de Québec?», Le Journal de Québec. [En ligne] (consulté le 26 février 2025).

    STANTEC (s.d.). «Écoquartier D’Estimauville». [En ligne] (consulté le 25 février 2025).

    ST-PIERRE, Nicolas (2024). «Place publique des Goglus: un nouveau lieu de rencontre dans l’écoquartier D’Estimauville», Le Journal de Québec. [En ligne] (consulté le 25 février 2025).

    VILLE DE QUÉBEC (2016). «Programme particulier d’urbanisme - secteur D’Estimauville». [En ligne] (consulté le 27 février 2025).

    VILLE DE QUÉBEC (s.d.). «Écoquartier D'Estimauville». [En ligne] (consulté le 27 février 2025).

    VILLE DE QUÉBEC (s.d.). «Écoquartiers». [En ligne] (consulté le 27 février 2025).

    VILLE DE QUÉBEC (s.d.). «Jardin communautaire d’Estimauville - places disponibles». [En ligne] (consulté le 27 février 2025).

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